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Mauvaises Herbes


Difficile:

Le synopsis du film


Waël était un enfant des rues. À 40 ans, il vit maintenant en banlieue parisienne. Avec Monique, une femme de 70 ans qui est à la retraite, il fait des petites arnaques pour se faire de l’argent. Lorsque Victor, l’ancien amour de Monique, devient leur victime, il offre un petit job de bénévole à Waël pendant une journée au lieu de porter plainte. Il doit travailler dans un centre avec six adolescents. Les enfants ont été exclus de leurs écoles pour cause d’insolence, absentéisme ou port d’arme.

Le vocabulaire :

les rues = streets

la banlieue = suburb

à la retraite = retired

les arnaques = scams

bénévole = volunteer

au lieu de = instead of

porter plainte = to file a complaint

le port d’arme = bearing arms


Plus Difficile:

Le réalisateur


Le film, sorti le 21 novembre, a été réalisé par Kheiron (de son vrai nom Manouchehr Tabib). Sa famille a fuit l’Iran en 1984, lorsqu’il avait deux ans, et s’est installée en France où Kheiron a obtenu la nationalité française.


Kheiron a travaillé pendant quatre ans en tant qu’éducateur pour le projet Enfants décrocheurs. Il aidait les jeunes à renouer avec l’école. En 2011, avec des amis, il a créé le Bordel Club qui était un plateau d’humoristes que Kheiron présentait. En 2015, il a réalisé son premier long métrage Nous trois ou rien qui raconte l’histoire de ses parents. Il y interprète le personnage principal. Mauvaises herbes est son deuxième long métrage. Ici encore, il interprète le rôle de Waël. Le thème principal de ce film est l’éducation. Les six personnages adolescents sont inspirés par des enfants qu’il connaissait lorsqu’il était éducateur.


Regardez la bande-annonce du film:

Le film est actuellement disponible sur Netflix (Le titre anglais est: Bad Seeds)


Le Plus Difficile:

La technique cinématographique


Dans ce film, le cinéaste raconte deux histoires mais n’offre aucun repère visuel ou sonore. Kheiron avait pour intention de perturber le spectateur.

Il explique : "Si on projetait séparément un extrait des scènes du passé et un autre des scènes du présent, on pourrait croire qu'on est face à deux films différents. Il ne s'agit pas du même pays, pas de la même époque, pas de la même langue, pas des mêmes acteurs et pas de la même lumière. Je tenais donc à désarçonner le spectateur en lui montrant deux histoires qui, au fur et à mesure, finissent par s'imbriquer en créant un système de ramifications qui donne plus de profondeur aux personnages. J'aime les fins joyeuses au cinéma mais j'aime la dureté pendant le déroulement de l'intrigue. Or, la France est – heureusement pour nous – un pays qui n’est pas en guerre : d'où l'idée d'y injecter une histoire qui se passerait ailleurs."

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